Meridiem |
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Gouverneur: | Major Boyington |
| Méridiem, la Cité Brisée Autrefois joyau des plaines centrales, Méridiem se dressait comme une cité prospère, carrefour de commerce et de savoir. Ses hautes murailles de marbre blanc reflétaient la lumière du soleil, et ses tours, dédiées aux mages, perçaient les cieux avec orgueil. Mais ce n’est plus qu’un souvenir lointain, un murmure étouffé par les cendres et la poussière. Lorsque les pluies de météorites s’abattirent sur la ville, le sol lui-même se déchira. Les rues pavées se fendirent en abîmes béants où s’accumulent aujourd’hui les eaux stagnantes. Les maisons se sont effondrées comme des jouets brisés, ne laissant que des squelettes de pierre. Dans le ciel encore plane parfois une odeur métallique, vestige des flammes tombées des étoiles. Mais les météores ne furent que le début. Les magiciens, dans leur folie de puissance, transformèrent Méridiem en champ de bataille. Les cicatrices de leurs affrontements sont visibles partout : tours carbonisées, statues éclatées, silhouettes figées dans la pierre par des sorts oubliés. Les flux magiques corrompus serpentent encore entre les ruines, imprégnant les pierres d’une lumière maladive qui dérange les sens. Puis vinrent les dragons. Attirés par le chaos, ils s’abattirent sur la ville déjà mourante, achevant ce que les astres et la magie avaient commencé. Leurs griffes ont lacéré les murailles, leurs flammes ont réduit les quartiers entiers en cendres noires. Les rares habitants qui survécurent à ces cataclysmes s’éparpillèrent, abandonnant Méridiem à la désolation. Aujourd’hui, la cité n’est plus qu’un désert de ruines hantées par le vent. Quelques silhouettes errantes s’y risquent encore — charognards, pillards ou chercheurs de reliques — mais nul n’y demeure vraiment. La nuit, on dit que les pierres elles-mêmes pleurent, et que les échos des magiciens disparus résonnent encore entre les tours brisées. Méridiem n’est plus une ville. C’est une cicatrice béante dans le monde, une plaie ouverte que nul temps, nulle magie, ne semble pouvoir refermer. | |